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Dès la première séance d’hypnose, tout change
Quand Bruno, 35 ans, franchit la porte de mon cabinet d’hypnose thérapeutique à Vannes, il me regarde droit dans les yeux et me dit :
« Vous êtes ma dernière chance. »
Cela fait plus de dix ans que les TOC (troubles obsessionnels compulsifs) rongent sa vie. Chaque matin, il vérifie entre 30 et 40 fois que la canalisation de la salle de bain ne fuit pas. Il sait que tout est en ordre. Pourtant, l’angoisse l’oblige à recommencer.
Sa compagne en souffre. Lui aussi. La tension dans leur couple est permanente.
Et comme si cela ne suffisait pas, Bruno veut que tout soit parfait. Toujours. En tout. Au travail, à la maison, dans ses relations. Une pression constante, qui explose parfois en accès de colère violents, lorsqu’il sent une injustice – envers lui ou sa compagne.
Il m’explique que tous les thérapeutes qu’il a vus jusque-là ont baissé les bras. Le qualifiant même de « cas désespéré ».
Une amélioration dès les premiers jours
À la fin de notre première séance d’hypnose, Bruno se sent soulagé.
Dix jours plus tard, il revient. Il a le sourire.
« Mes TOC ont diminué de moitié. C’est incroyable. »
Il sent qu’on touche à quelque chose de profond.
Mais les TOC tentent de revenir, comme pour défendre une cause invisible.
C’est bon signe. On s’approche du cœur du problème.
L’hypnose comme outil de transformation
Nous nous revoyons à raison d’une à deux fois par mois.
À chaque séance, les TOC perdent en intensité. Bruno reprend le contrôle.
Comme on épluche un oignon, nous enlevons couche après couche ce que l’inconscient a mis en place pour survivre, se protéger.
Et puis, lors de la 6e séance, la révélation.
L’origine du mal : une parole destructrice
Bruno revit une scène de son enfance.
Son beau-père, dur, humiliant, qui lui répète :
« Tu ne réussiras jamais rien. Tu n’es bon à rien. »
Cette croyance, ancrée profondément, a tout façonné :
- Son besoin de tout contrôler
- Son perfectionnisme
- Sa peur de l’échec
- Sa colère quand on l’invalide
C’est là, à cet instant, que tout bascule.
Nous travaillons à désamorcer cette croyance limitante, à reprogrammer son passé, à installer une nouvelle image de lui-même, plus juste, plus humaine.
Une renaissance
Bruno n’est plus le même homme.
Après 7 séances, il retrouve sérénité, confiance, et une paix intérieure qu’il n’avait jamais connue.
Le compagnon « perdu » que l’on disait irrécupérable a aujourd’hui retrouvé un équilibre, un avenir, une vie.
L’histoire de Bruno montre qu’il n’y a jamais de cas désespéré.
Que même après des années de souffrance, l’hypnose thérapeutique peut ouvrir des portes que l’on croyait scellées.
Je suis heureux d’avoir pu accompagner Bruno sur ce chemin.
Et si vous aussi, vous sentez que tout a échoué, que vous avez tout essayé, sachez que parfois… il ne manque qu’une dernière clé.
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