À Vannes, dans mon cabinet d’hypnose thérapeutique, j’ai accompagné Françoise* — prénom modifié pour préserver sa confidentialité — dans un processus de guérison profonde. En seulement cinq séances, cette jeune retraitée a vu disparaître des douleurs chroniques qui la paralysaient depuis des années : un mal de dos irradiant des épaules jusqu’aux fesses, une rigidité physique et mentale, et une fatigue émotionnelle sourde. Aujourd’hui, elle voyage, joue avec ses petits-enfants, bouge librement… et respire enfin.
Mais derrière ces douleurs physiques se cachait bien plus qu’un simple problème musculaire.
Françoise est ce qu’on pourrait appeler une “retraitée idéale” : dynamique, engagée, sportive, curieuse du monde. Elle entretient une vie sociale riche, soutient ses enfants, adore partir en vadrouille. Pourtant, malgré tous ces atouts, quelque chose la retenait. Un poids invisible, ancien, qu’elle portait sans même en avoir pleinement conscience.
Lors de notre première séance à Vannes, elle m’a confié : « Je ne comprends pas. Je fais tout bien, je prends soin de moi… alors pourquoi mon corps me trahit-il ? »
C’est là que l’hypnose thérapeutique a joué tout son rôle.
Contrairement à ce que beaucoup croient, l’hypnose n’est pas une technique de suggestion magique. C’est un outil puissant pour dialoguer avec l’inconscient — cette partie de nous qui stocke nos mémoires, nos croyances, nos schémas de protection. Et chez Françoise, ces schémas dataient de traumatismes passés, bien antérieurs à la retraite. À l’époque, ils avaient été vitaux : ils lui avaient permis de tenir debout face à l’adversité, de protéger ses proches, de ne jamais “flancher”.
Mais avec le temps, ces protections n’avaient pas été mises à jour. Elles s’étaient cristallisées. Le corps, fidèle gardien de nos histoires non dites, avait commencé à exprimer ce que l’esprit refusait encore de voir : tension, crispation, douleur.
Notre travail ensemble à Vannes a consisté à :
- Explorer ce passé avec bienveillance, sans jugement.
- Identifier les croyances limitantes encore actives (“Je dois toujours être forte”, “Je ne peux pas dire non”, “Si je lâche prise, tout s’effondre”).
- Faire le tri entre ce qui lui servait encore… et ce qui appartenait au passé.
- Réapprendre à poser des limites saines, notamment face aux conflits familiaux ou relationnels qui ne lui appartenaient pas.
L’hypnose a permis à Françoise de revisiter ces mémoires non pas comme une victime, mais comme une adulte ressource, capable aujourd’hui de réconforter cette partie d’elle-même qui avait dû se raidir pour survivre.
Les changements n’ont pas été immédiats — et c’est normal. Le cerveau humain résiste au changement, même quand celui-ci est bénéfique. Les deux premières séances ont été marquées par un certain inconfort : des émotions remontaient, des habitudes vacillaient. Françoise m’a avoué avoir eu l’impression de “perdre ses repères”.
Mais dès la troisième séance, quelque chose a basculé.
Elle a commencé à remarquer qu’elle ne se crispait plus automatiquement en entendant une voix autoritaire. Qu’elle pouvait dire “non” sans culpabilité. Que ses épaules, autrefois figées comme des armures, se détendaient spontanément.
Et puis, un matin, elle m’a envoyé un message : « Je n’ai plus mal. Du tout. C’est comme si on avait enlevé un sac de pierres de mon dos. »
Ce n’était pas un miracle. C’était le résultat d’un travail profond, respectueux, guidé par l’hypnose thérapeutique.
Aujourd’hui, Françoise ne se contente pas d’être “moins douloureuse”. Elle est plus libre. Plus légère. Plus présente. Elle profite pleinement de cette nouvelle phase de sa vie — celle qu’elle mérite depuis toujours.
Son cas illustre parfaitement ce que je défends dans mon cabinet à Vannes : le corps parle quand la voix se tait. Et l’hypnose, loin d’être une échappatoire, est un pont entre ce que nous avons vécu… et ce que nous pouvons devenir.
Si vous aussi ressentez des douleurs chroniques, du stress, une rigidité émotionnelle ou physique, sachez que vous n’êtes pas condamné à les porter indéfiniment. L’hypnose thérapeutique, pratiquée dans un cadre bienveillant et professionnel à Vannes, peut vous aider à retrouver votre équilibre — corps et esprit.
Parce que la retraite, ce n’est pas la fin. C’est souvent le début de soi.
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